La commune s'est appelée: Villa Matrius en 626, Mairiu en 862, Meruacum en 1119, Merudium, Mairu, Matrius, Mistegerium, Matricus, Meduacum, Merus en Thelle.
Le bourg de Méru existait déjà au VII ème siècle. Il fut donné en 626 à Dodon et ses religieux de l'abbaye de Saint Denis, par Théodile, fille de Brodulse. On y voit des seigneurs laïques dès le XI ème siècle.
En 1285, Méru fut acheté par Mathieu III, comte de Beaumont sur Oise, qui l'érigea en Châtellerie et en affranchit les habitants. Sous la Jacquerie de 1358. De par sa situation géographique la région de Méru connut pendant la guerre de cent ans une misère effroyable dont les paysans ou "jacques" comme les appelaient les seigneurs, souffrirent beaucoup. En mai 1358, poussés par la famine, les paysans se révoltent et se constituent en bandes qui déferlent sur la région et tuent les seigneurs. Cent cinquante forteresses féodales disparurent dans la tourmente dont celle de Méru qui fut pillée et rasée.
En 1388, le roi donna a Pierre, dit Hutin, sire d'Aumont, porte oriflamme de France, alors seigneur de Méru, 2.000 livres, pour l'aider à bâtir son château.
Le bourg fut pillé par les Huguenots, le 10 Octobre 1589. A la fin du règne de Louis XIV la terre appartenait au prince de Bourbon. Elle passa ensuite au prince de Conti et vendue en 1783 à Monsieur, frère du roi.
François Mitterrand rendra visite à la ville en février 1985.
Les deux principales activités de la commune ont été
la fabrication des boutons de nacre et l'agriculture, comme en témoigne la devise d'Amblainville. La fabrication d'éventails, jetons, dés, dominos, boutons, en nacre ou en os, est, vers 1900, une sorte de monopole de la région de Méru. La matière première (la nacre) vient du Pacifique. Cette industrie trouve sa clientèle surtout à Paris, grâce à la mode. Une de ces fabriques se trouvait à Amblainville. En 1909 va avoir lieu une grève des boutonniers qui va prendre une ampleur exceptionnelle. Cette grève donna à Méru le surnom de "Méru-la-Rouge". Dès 1910, les ateliers commencent à fermer les uns après les autres, à cause de la concurrence étrangère. Mais encore aujourd'hui, la nacre a gardé son importance dans la région.