La commune s'est appelée: Landulfi curtis en 828, Liencurta en 1138, Liencourt et sous la Révolution L'Unité-de-l'Oise et Unité-sur-Oise.
Le domaine de Liancourt appartenait au XII et XIIIeme à la famille de Cressonesart (ou Cressonsacq). Le nom de Hersant de Cressonsacq est relaté dans des documents de 1123 et 1145. Celui de son fils Dreux Ier en 1176. Gilles IV de Cressonsacq et de Nedonchel fut chargé de faire opérer dans le comté le dénombrement de 1373, ordonné par Charles V.
La communauté St-Nicolas, créée par Roger du Plessis, est approuvée par l'évêque de Beauvais le 23 juillet 1646. Cette "société des Prêtres" devait recevoir des curés mais aussi des clercs et laïcs aspirant à la situation ecclésiastique. Son réglement était l'oeuvre de l'abbé Adrien Bourdoise qui avait fondé à Paris le premeir séminaire français: la communauté séminaire des prêtres de St-Nicolas du Chardonnet. Il fut à Liancourt de 1642 à 1651. Le bâtiment qui a reçu la communauté fut construit en 1638, près de l'église. Une partie a été démolie en 1937 pour agrandir l'école de garçons. Le reste , longtemps logement du médecin de l'hospice, appartient à un particulier.
La caisse d'Epargne de Liancourt fut créée par le marquis Frédéric-Gaëtan de La Rochefoucauld, 3ème fils du duc. L'autorisation ministérielle fut donné le 10 avril 1836, l'ouverture du guichet eut lieu le 20 avril 1836. C'est la même année que 52 personnes de l'arrondissement présentèrent les statuts de la caisse d'épargne de Clermont. L'établissement put fonctionner à partir du 24 septembre. Le premier président en fut le comte Alexandre de la Rochefoucauld, deuxième fils du duc de Liancourt, qui occupa ses fonctions jusqu'à sa mort le 2 juillet 1841. Des succursalles furent créées à Saint Just en Chaussée en 1838, Maignelay et Mouy en 1840, Breteuil en 1857, La Neuville Roy en 1864, Froissy en 1875 et Crévecoeur le Grand en 1877. C'est la loi du 31 mars 1837 qui a confiée les fonds des caisses d'épargne à la caisse des Dépôts.
Familles seigneuriales de Liancourt
Jean Ier de Popincourt, prend le titre de sire de Liancourt lors de son mariage avec Claudine de Cressonsacq. Il devient président du Parlement de Paris sous Charles VI en 1400. A sa mort, en 1403, il devait avoir réuni la presque totalité des fiefs de Liancourt.
Jean II de Popincourt, petit-fils du précédent, devint aussi président du Parlement. Il épouse Catherine le Bègue et décéde en 1480.
Sa fille Claude épouse en 1463, Jean Ier, chevalier du Plessis, qui devient seigneur de Liancourt. Ambassadeur en Angleterre en 1465 et président du Parlement sous Louis XI en 1471, il meurt en 1494.
Leur fils Jean II du Plessis est peu connu.
Guillaume du Plessis, fils de ce dernier, épouse Marie du Ternay en 1527. Ambassadeur en Suisse sous Henri III, puis maître des Eaux et Forêts du comté de Clermont, il fut appelé en 1539 à réformer la Coutume du Beauvaisis, qui datait de 1283, et qui sera la base des textes réglementaires pour tout le royaume. Ce sont leurs armes que l'on retrouve sur la cuve baptismale de l'église, datée de 1533. Il meurt en 1550.
Leur premier fils, Jean III du Plessis épouse en 1544, Françoise d'Angennes, dame de Rantigny. IL périt à Dreux au service de Louis II de Bourbonnais contre François de Guise. Leur petit-fils, mort sans postérité en 1631 laisse Cauffry à la maison de Liancourt.
Charles du Plessis, fils ainé de Jean III, épouse Antoinette de Pons, fille de Antoine de Pons, protecteur de Bernard de Palissy. Charles du Plessis, seigneur de Liancourt, Angicourt, Cambronne, Catenoy, Cauffry, Laigneville, Rosoy et Verderonne, était près du carosse de Henri IV en 1610, lors du crime de Ravaillac. Sa femme, Antoinette, dame d'honneur de la reine Marie de Médicis, apporte son concours à sa belle-fille, Jeanne de Schomberg, pour la transformation du parc de Liancourt. Charles fait reconstruire le chevet et le transept de l'église. Mort en 1620, il est inhumé dans la chapelle nord de l'église. Ils laissent deux enfants: Gabrielle (8) et Roger (11).
Gabrielle du Plessis, fille des précédents, épouse en 1611, François V, Ier duc de La Rochefoucauld, né le 7 septembre 1588. Ce mariage réalise la première alliance entre les deux familles. Son comté de La Rochefoucauld en Charente est érigé en duché-paierie par Louis XIII en 1622. Il deviendra lieutenant général et gouverneur du Poitou en 1622. Il décéde en 1650 et laisse 12 enfants.
François VI, ainé des enfants de François V, 2eme duc de La Rochefoucauld, épouse Andrée de Vivonne en 1628 et aura 5 garçons et 3 filles. Il est blessé de trois coups de mousquet au siège de Mardyck en 1646, d'un coup de pistolet à la gorge en 1649 à Lagny et une autre blessure lui fait perdre la vue pendant quelques temps en 1652. Embastillé par Richelieu, brouillé avec Mazarin, il voit son château démantelé en 1650. Il devient homme de lettres, et écrit les "Maximes" en 1665 qui auront 5 éditions de son vivant. Il s'éteint en 1680.
François VII, fils ainé de François VI, né en 1634, épouse à Liancourt en 1659, sa cousine Jeanne-Charlotte-Agnès du Plessis-Liancourt, décéde en 1714. Blessé au siège de Landrecies en 1655, au passage du Rhin en 1672, une lettre de Mne de Sévigné relate sa deuxième blessure. A partir de ce mariage le domaine demeura dans la famille des La Rochefoucauld jusqu'en 1919. François VII devient le 3ème duc de La Rochefoucauld et pair de France en 1671. Il était Grand Maître de la garde-robe du roi et Grand Veneur de France. Jeanne-Charlotte fut élévée par sa grand-mère, Jeanne de Schomberg, qui a écrit pour son éducation un "règlement de vie, donné par une dame de qualité pour Madame, sa petite fille". Ce texte fit sensation. Elle sera inhumée, en 1669, sous la chapelle sud de l'église de Liancourt dans la "cave" des seigneurs où reposeront à partir de 1674 ses grands parents.
Roger du Plessis, second enfant de Charles du Plessis (7), épouse Jeanne de Schomberg en 1620. Ils décédent tous les deux en 1674. Il était Ier gentilhomme de la Maison du Roi en 1622, colonel du régiment de Picardie en 1623, député aux Etats généraux de Chaumont en Vexin en 1651, bailli et gouverneur de Clermont en Beauvoisis en 1660. Ils transformèrent le parc qui devint "le plus vaste et le plus attrayant jardin de l'Europe" avant Versailles. En 1636, fut construite la maison destinée à la Communauté des prêtres, qui eut l'abbé Bourdoise comme Ier supérieur. En 1645, les seigneurs de Liancourt fondèrent l'hospice et l'orphelinat. Il obtient l'érection de sa terre en marquisat en août 1673. Louis XIV vint plusieurs fois à Liancourt de 1646 à 1695.
Henry-Roger du Plessis, fils unique des précédents, comte de La Rochefoucauld, épouse Anne-Elisabeth de Lannoy en 1644.
François VIII, 4eme duc de La Rochefoucauld, duc de La Roche-Guyon,fils de François VII et Jeanne du Plessis (10), épouse en 1679 Charlotte-Madeleine Le Tellier de Louvois, fille du ministre de Louis XIV. Il décéde en 1728.
Alexandre-Louis, 5eme duc de La Rochefoucauld, marquis de Liancourt, fils du précédent, épouse Elisabeth-Marie-Louise-Nicole de Biermond du Caylard de Toiras d'Amboise et décéde en 1762. Il fait vacciner son petit-fils Louis-Alexandre d'Anville (16) agé de 17 ans. C'est une grande hardiesse qui sera reprise par son autre petit-fils François-Alexandre-Frédéric duc de Liancourt (18). Il a deux fils, François X et François XI, et trois filles, Adelaïde, Louise-Marie et Marie. Par lettres patentes de 1732, le roi Louis XV a permis la transmission du titre de duc de La Rochefoucauld, en l'absence de descendance mâle du duc Alexandre, au mari de l'aînée de ses filles. Mais après la mort sans postérité en 1792, du duc Louis Alexandre (16), fils unique de la plus agée des deux filles mariées, le titre de duc reviendra au fils de la dernière fille : François-Alexandre-Frédéric (18).
Jean-Baptiste-Louis-Frédéric de La Rochefoucauld de Roye épouse sa petite cousine Louise-Marie-Elisabeth-Nicole de La Rochefoucauld en 1732. Lieutenant général des armées navales, il est tué au cours d'un combat aux Antilles en 1746, laissant deux enfants: Elisabeth-Louise et Louis-Alexandre (16).
Louis-Alexandre, sixième duc de La Rochefoucauld, épouse Louise-Pauline le Grand de Mérode, princesse de Montmorency qui se tue lors d'une chute de cheval en 1771. Il épouse en seconde noce Alexandrine de Rohan-Chabot. Il devient membre de l'académie des Scienses en 1782, député à l'assemblée Constituante en 1789, Président du Directoire de Paris, il contribue à faire suspendre de leurs fonctions le maire de Paris, Pétion et le procureur de la Commune, Manuel, ce qui sera la cause de son assassinat. Il est tué en 1792 lors d'une émeute à Gisors. Il ne laisse pas de postérité.
François-Louis-Armand de La Rochefoucauld de Roye épouse sa cousine Marie de La Rochefoucauld, Mademoiselle d'Estissac, marquise de Liancourt. Il fut le premier duc d'Estissac et occupa les fonctions de Grand Maître de la garde robe du Roi et de gouverneur de Bapaume. Né en 1695, il meurt en 1783.
François XII Alexandre-Frédéric La Rochefoucauld-Liancourt.
François XIII Armand-Frédéric, fils du précédent, 8eme duc, épouse en 1793 Marie Françoise de Tott. Le mariage est confirmé en 1801 à Liancourt en même temps qu'étaient enregistrée pour régularisation la naissance de ses trois premiers enfants du couple, qui en aura cinq au total, dont François-Marie-Auguste-Armand-Emilien (20). François XIII fait d'abord le "tour de France" en compagnie de son frère cadet Alexandre-François (26) et leur précepteur polonais de Lazowski. Il est maire de Liancourt de 1805 à 1813 et député de 1803 à 1813, puis en 1816 et pair de France en 1827. Il meurt à Paris en 1848.
François XIV Marie-Auguste-Armand-Emilien, 9eme duc,fils ainé de François XIII, achète à son oncle Frédéric-Gaëtan (27) en 1862 le domaine de Liancourt. Il épouse Zénaïde-Sabine Chapt de Rastignac en 1817. En mémoire de son fils Georges, il fait élever dans son parc une pyramide à l'emplacement du pavillon où il aimait se retirer. Cette pyramide se trouve au quartier des Ducs. Elle fut érigée en 1864, en même temps qu'était reconstruit le tombeau du duc de Liancourt. Il est inhumé à Liancourt en 1874 où son tombeau recevra en 1949 les restes de son grand père retirés du parc de Liancourt.
François XV Auguste-Ernest-Marie, 10 eme duc de La Rochefoucauld, fils ainé du précédent, est maire de Liancourt de 1874 à 1876. Mort en 1879, il avait épousé Radegonde-Euphrasie Bouvery en 1852. Il laisse deux fils: François XVI (22) et Pierre-Marie-René-Alfred (23).
François XVI Alfred-Gaston, 11eme duc de La Rochefoucauld, fils du précédent, vend le 19 décembre 1919, le domaine comprenant le château, les communs, le parc et la ferme avec ses terres et bois et se retire dans son château en Charente. Mort à Monaco en 1925, il a epousé en 1892, Mathilde-Elisabeth Mitchell, fille d'un sénateur américain.
Pierre-Marie-René-Alfred, 12eme duc, frère du précédent, épouse en 1884 Pauline Piscatory de Vaufrelang, décéde en 1926.
Jean-François-Marie, fils du précédent, 13eme duc est le chef de famille actuel. Il réside à Montmirail. Il épouse en 1917, Edmée de Fels, femme de lettres de haute réputation et membre de l'Académie royale de Belgique, dont il aura quatre enfants, Isabelle, comtesse de Mailly-Nesle, François XVII duc de Liancourt (25), Philippe marquis d'Oultremont et Solange.
François XVII, duc de Liancourt a épousé Sonia Matossan. Il est connu comme compositeur de musique.
LA ROCHEFOUCAULD-LIANCOURT

Le plus illustre et le plus connu de la famille. François-Alexandre-Frédéric de La Rochefoucauld est né à la Roche-Guyon dans le Val d'Oise le 11 janvier 1747. Il était le fils de Louis-François-Armand de La Rochefoucauld de Roye, duc d'Estissac et de Marie de La Rochefoucauld, 2eme fille de Alexandre V. Il épouse Félicité-Sophie de Lannion, demoiselle de Crévecoeur, en 1764 à Liancourt. Il se consacre à l'amélioration de l'agriculture, il établit une ferme anglaise, donne le premier exemple de la culture des prairies artificielles, de celle des racines tubéreuses, de l'acclimatation des bestiaux suisses et anglais. Il crée en 1780 dans la ferme de la Montagne, les premiers ateliers-écoles pour l'instruction et la formation technique des enfants de ses officiers, sous-officiers et soldats. Sa ferme de la Montagne devient ainsi le berceau de l'École. A la demande du Premier Consul, une commission de savants illustres (Monge, Berthollet, Laplace) transforme l'École, devenue entre-temps Prytanée militaire et transférée à Compiègne, en École d'Arts et Métiers (Décret du 6 ventose An XI). Le Duc de La Rochefoucauld-Liancourt en est nommé Inspecteur Général. En 1806, l'École est transférée à Châlons-sur-Marne. Il devient le 7eme duc de La Rochefoucauld en 1792. Il eut trois enfants, François-Armand-Frédéric, Alexandre-François, et Frédéric-Gaëtan. Député, puis président de l'Assemblée Constituante en 1789. Parlant de révolte avec Louis XVI, il lui répondit : "Non, Sire, ce n'est pas une révolte, c'est la Révolution". Il part s'exiler en Angleterre en 1792 et prend quelques temps le nom de Halbenlab et la nationalité suisse. Il rentre à Liancourt en 1799 sous la protection de Talleyrand. Son château, devenu prison, était en mauvaise état. Il décide de le faire démolir en partie, ne gardant que l'aile nord et les communs. Lors du départ de son mari pour l'exil, après l'annulation de leur mariage, Madame de Liancourt part pour l'Ain, à Versoix-la-Raison, dans une maison à cheval sur la frontière franco-suisse. Sur le point d'être arrêté, elle se réfugie de l'autre côté de son jardin, en Suisse. Rayée de la liste des émigrés, elle revint à Crévecoeur. Sans être candidat, il est élu député de l'arrondissement de Clermont et conseiller général en 1819. En 1818, il donne une fête au château pour célébrer l'évacuation du territoire par les troupes alliées. Il y fut chanté pour la première fois une chanson de Béranger intitulée "la Sainte Alliance des Peuples". Le futur président de la République, Thiers, fut son secrétaire en 1821-1822. Sa statue, sur la place, fut inaugurée en 1861. Décédé en 1827, il est mis au tombeau sous une simple pierre funéraire. Elle a été remplacée en 1864 par la chapelle actuelle.
Le nom de Liancourt a été donné par La Pérouse à une archipel de la mer du Japon en 1786.
Ses trois fils
- François-Armand-Frédéric (19)
- Alexandre-François-Frédéric (1767-1841) comte de La Rochefoucauld, duc d'Estissac est le deuxième fils du duc de Liancourt. Il épouse Adélaide Pyvart de Chastulle qui deviendra dame d'honneur de l'impératrice. Lieutenant colonel de cavalerie, il sert sous les ordres de La Fayette. Préfet de Seine et Marne en 1800, ambassadeur à Vienne en 1805, président du Conseil général de l'Oise, député en 1822, 1828 et 1830. Il est le premier président de la caisse d'épargne de Clermont ouverte le 24 septembre 1836. Ils eurent quatre enfants, dont Adèle qui épousa le prince Aldrobrandi Borghèse et devient belle soeur de Pauline Bonaparte.
- Frédéric-Gaëtan (1779-1863) Il se marie à Caroline-Pétronille de Scall-Riaucourt. Ayant racheté à ses frères, après la mort de leur père, le domaine de Liancourt, il devint marquis. Il créé la caisse d'épargne du canton, ouverte le 20 avril 1836, dont il sera le président jusqu'à sa mort. En 1849, il fonde l'hôpital annexé à l'hospice. Il est sous-préfet de Clermont en 1806, député en 1827 et 1848, maire de Liancourt de 1841 à 1848 et de 1850 à 1854.
LES ANCIENNES INDUSTRIES
Un moulin à farine occupait l'emplacement du bâtiment d'entrée de l'ancienne usine Floquet. Il existait encore en 1919. La première fabrique de cardes, proche du moulin à farine, occupait une portion des terrains de Bajac-Floquet. La fabrique fut ensuite installée et agrandie rue du Vieux-Château.
Théophile Deyeux transporta en 1829, à Liancourt, rue Roger du Plessis, sa fabrique de carreaux de Monchy. Lors de la cessation d'activités de la Faïencerie de la Montagne, il en racheta le matériel qui convenait pour son travail. Cet établissement fit des creusets, des briques réfractaires, des statuettes. Il passa sous la direction de son fils Didier-Emile Deyeux et de son associé Debliquy. Lors de la première guerre mondiale il fut repris par une maison de St-Samson-la-Poterie d'où provenait autrefois la terre nécessaire à la fabrication.
Depuis 1836, Philippe Imbart-Latour faisait fabriquer des chaussures à la Maison centrale de Clermont. En 1845, il créé sa première usine de chaussures, rue du Vieux-Château. Fabrication de chausson à l'origine, il oriente son activité vers la réalisation de chaussures en cuir qui font sa fortune et le succès de l'industrie liancourtoises. En 1861, pour donner une nouvelle force motrice à cette fabrique, il installa auprès une usine à gaz de houille et fournit gratuitement le premier éclairage publique au gaz, sur la place La Rochefoucaud. Elle fut cédée à une société privée. En 1891, c'est la faillite et l'usine ferme, ses portes. A cette époque, la ville compte 25 ateliers dont, Lebaillif, Trotry, Legrand-Bellegueule, Landry... et autres font travailler 1400 personnes.
La société des Accumulateurs Lorimer a peu duré. Les bâtiments furent repris en 1919 par la société anglaise des Tracteurs Austin.
Le charron Duvoir avait installé à Liancourt en 1840, un atelier où il étudia et fit fonctionner la première batteuse à céréales. Cette atelier fut transferé à Rantigny où son successeur Auguste Albaret créa son établissement, devenu société en 1906.
En 1850, le maréchal-ferrant Delahaye avait créé un modèle de charrue brabant. Son gendre, Antoine Bajac continua son oeuvre. Les charrues dernier cri sortent des ateliers de 1900 à 1962, date de la fermeture de l'entreprise. L'usine posséde à l'époque les plus vastes ateliers du monde pour la construction de charrues en acier et instruments d'agriculture qui occupent une superficie de 50 000 mètres carrés.
Dans leur sillages, Austin, Tosello, Caplain, Floquet, Duminil, Richer, Kuom s'implantent à Liancourt dans la première moitié du XXème siècle.