La commune s'est appelée: Verderona en 1014, Verderon en 1161, Verdrone en 1570.
Verderonne est relatée dans un diplôme de 1060, par lequel le roi Philippe Ier donnait à l'abbaye St-Lucien de Beauvais tous les droits qu'il avait en ce lieu, ainsi que sur Cinqueux et Rosoy.
Au XIIIeme, la seigneurie appartenait à la maison de Villers-St-Paul, alors une des plus illustres du Beauvaisis. En 1415, furent tués à Azincourt, Guillaume de Villers, seigneur de Verderonne, et son frère Renaud. En 1473, mourait des suites de blessures reçues en défendant St-Lucien de Beauvais contre Charles le Téméraire, Florimond de Villers dont le tombeau est à Nogent-sur-Oise. Jeanne de Villers, petite fille de Renaud et unique héritière, épousa à Verderonne en 1567 Jean Chasteignier. Devenue veuve elle vendit en 1575, à Louis Potier, baron de Gesvres, ses terres de Verderonne. Celles-ci furent vendues en 1586 à Gilles de l'Aubespine qui fit rebatir le château qui était une forteresse du XIIIeme. Israël Silvestre a laissé une gravure datant de 1656. Les Potier de Gesvres le vendirent au XVIIIeme au Andlau qui le transformèrent.
La seigneurie fut érigée en marquisat en 1650 par Louis XIV en faveur de Claude de l'Aubespine. Le domaine de Verderonne, devenu très important, fut cédé en 1739 par Louis Etienne de l'Aubespine à François Léonard comte d'Andlau, qui appartenait à l'une des plus grandes familles de Basse-Alsace. Les d'Andlau sont demeurés à Verderonne jusque dans la dernière partie du XIXeme. Le dernier comte d'Andlau, général en 1870, fut élu conseiller général du canton en 1875 et sénateur de l'Oise en 1876. Il se trouva mélé à l'affaire dite "des décorations", qui amena la démission du président de la république en 1887. La propriéte est vendue en 1884 à Mr Baudrier. Sa famille, représentée par Mne Moisset, l'occupe toujours.