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Eglise des XIV et XVeme. On relate l'existence de deux chapelles en 1370, dédiées à St-Jean et St-Nicolas.
La restauration de l'église commence en 1578. Elle fut dotée d'un choeur nouveau, d'un transept et de deux chapelles, le tout de style Renaissance. La façade fut légèrement modifiée. Le clocher, carré, latéral, tangent au bas-côté sud, de style ogival flamboyant atteint 32 mètres. La toiture en ardoise a quatre versants. Les trois cloches furent bénies en 1753 : Louise-Marie (508 kg), Françoise-Marie (675 kg), Alexandre-Marie (910 kg). Les fonts baptismaux, en pierre sculptée portent la date de 1533. Sur l'arrière de la cuve est le blason de Guillaume du Plessis, sur le devant sont les armes de Guillaume du Plessis et de son épouse Marie du Ternay. Les fonts sont maintenant sous la tour du clocher. Le maître-autel est de marbre rouge et le tabernacle en marbre blanc.
A l'autel une statue de la Vierge en pierre, provenant de l'église de Wariville, fut offerte par Jacques Isoré, ancien député à la Convention.
Chacune des deux chapelles renferme un monument en marbre blanc et noir, placé sous la grande fenêtre centrale. Les initiales "A.P" qui s'y trouvent gravées sont celles d'Antoinette de Pons. Deux statues en marbre blanc, grandeur nature, représentant Charles du Plessis et sa femme Antoinette de Pons, étaient à l'origine placées au-dessus des cerceuils, mais elles furent déplacées en 1854 dans la chapelle sud. Elles sont du sculpteur flamand Nicolas Guillain. Les restes de Roger du Plessis et de sa femme Jeanne de Schomberg furent déposés dans le caveau de droite en 1674. Le même caveau renferme la dépouille de Jeanne Charlotte Agnès du Plessis, épouse de François VII de La Rochefoucauld. L'ensemble des cerceuils des deux caveaux fut enlevé en vue de la récupération du plomb dont ils étaient faits, en 1793.
Au centre du cimetière est le monument en pierre des Alpes qui constitue le tombeau des époux Latour, décédés en 1871 et 1874.

En 1780, le duc de La Rochefoucauld installe dans une ferme de son domaine, "la Ferme de la Montagne", une école pour accueillir les enfants orphelins de son régiment. En 1786, Louis XVI la transforme en "Etablissement du Royaume" sous le nom d'Ecole des Enfants de l'Armée. La 93ème Compagnie des Vétérans comptant 25 hommes fut chargée de son encadrement. Les élèves de l'Ecole de Mars, de Popincourt et du Prieuré Saint Martin de Paris vinrent se joindre à eux. Il y avait environ 600 élèves. Un directeur de lycée, Crouzet, est nommé à la tête de l'école qui devient l'Ecole des Enfants de la Patrie pour l'enseignement. Le commandement général est donné au commandant Mariaux. Le capitaine des Vétérans, Lardenois, enseigne l'exercice aux élèves. Guillaume Louis Bocquillon, dit Wilhelm, contribua à mettre l'ordre à cette maison. Bonaparte lui donne le nom d'Ecole d'Arts et Métiers, qui sera transferrée à Compiègne en 1803. En 1824, le duc avait établit dans son château un cours de géométrie et mécanique appliquée aux arts, dont la direction fut donnée à Junius Pérot. En 1805, Gaëtan de La Rochefoucauld y crée une faïencerie qui fonctionnera une trentaine d'années et prendra le nom de Ferme de la Faïencerie. Elle fabriquait en moyenne 5000 plats, 11000 soupières, 10000 tasses ou pots par an. Les silex venaient du bois de Nointel.
A l'extérieur du quadrilatère régulier de la ferme, une construcion date du XVIIIeme. Elle fut établi pour être le logement du commandant de l'école. Sur le même alignement, la très haute grange actuelle, dortoir des élèves, à conservée sa charpente d'origine. La construction située à droite de l'entrée principale a conservée deux fours de l'ancienne Faiencerie. En 1880, deux plaques furent apposées à l'entrée de la ferme pour célébrer le centenaire de la fondation de l'école.
Elle est devenue un musée depuis 1990. Les souvenirs "gadzariques" du musée national gadzarts font le charme subtil de ce lieu de rencontres. Au rez-de-chaussée: salle "Le duc de La Rochefoucauld-Liancourt : sa vie son oeuvre". Dans la tour, en sous-sol: un audiovisuel de l'histoire et traditions des centres ENSAM. Dans les étages des bâtiments annexes, Bibliothèque sur l'histoire des Gardzarts; Dans chaque salle, vous trouverez d'authentiques souvenirs: uniformes, feuilles de promotions, objets de traditions, maquettes d'étranges machines, et une collection exceptionnelle de "clés d'EX". En revenant à l'accueil, vous pourrez compulser toute une littérature, dont le Livre d'Or publié à l'occasion du bicentenaire de l'Ecole (1980).
Renseignements : Auprès de l'hôtesse gardienne: Evelyne DOLBET - Tel: 03 44 73 12 09
Jacques FOURTIER Conservateur du musée: Tel: 03 44 55 14 59
Site Web: La Ferme de la Montagne

Liancourt a eu quatre châteaux dont trois ont disparus.

Le Manoir du Xeme.
Situé rue du Vieux Château, le manoir construit en pierres et moellons était couvert en ardoise. La famille des Cressonsacq aurait fait bâtir le manoir de Liancourt. Une cavée le reliait à la montagne. L'emplacement de cette cavée se retrouve dans la rue du Vieux Château et dans la dernière section de la rue de l'Ecole des Arts et Métiers. Il comprenait deux maisons, un bâtiment et un jardin, le tout fermé de murs. Jeanne de Raoust de Villers-St-Paul, vicomtesse de Breteuil possédait le manoir en 1373. Il fut acheté en 1796 par la famille de La Rochefoucauld qui l'utilisa pour installer une fabrique de cardes. Après transformation, il devint manufacture de chaussures avec P.Latour. Il n'en reste rien.

Le Château du XIVeme.
C'est au temps de Jean Ier de Popincourt que fut bâti le "château dans la Prairie", pour remplacer le manoir. Une large chaussée de 900 mètres de long et bordée de deux canaux mène au château, bâti en pierre de taille et briques. Dans une cour carré, le corps de logis à deux étages est soutenu de deux pavillons carrés de même hauteur. Des deux côtés de la cour, deux galeries voûtées en arcade forment avec la galerie de la façade le carré de la cour. Au dessus de la porte d'entrée est une chapelle. Le bâtiment est entouré d'un fossé qu'enjambe un pont levis. Le rez de chaussée est destiné aux personnels de l'office, l'étage aux maître du logis. 13 tableaux de l'histoire de Moïse peuvent se contempler à l'intérieur. Dans la galerie gauche, un grand tableau couvre presque toute la parois du bout. Cette grande peinture relate le combat du 10 mai 1402 entre 7 chevaliers et escuyers du comte de Rutelle, Edouard de Plantagenet. Les chevaliers français étaient conduits par messire Regnault, sire de Pons, aïeul d'Antoinette de Pons. La chapelle au dessus de la porte d'entrée et une autre dans le parc sont dédiées aux St Jean et Nicolas. Il est aussi fait état de deux autres chapelles dédiées aux Ste Sophie et Hélène. Antoinette de Pons est décédé au château en 1632.

Le Château du XVIIeme.
Les nouveaux bâtiments constituants ce château ont occupé l'emplacement du second château, sur les quatre côtés de la cour principale. L'ensemble mesurait 60 m sur 55. Il fut construit vers 1640 par la duchesse Du Plessis-Liancourt, pour engager son époux à se retirer de la cour.

Château

Les quatre angles du château sont occupés par quatre pavillons carrés. A gauche, un corps de logis donnant sur le jardin relie les deux pavillons d'angle. Le haut est occupé par une longue galerie couverte. A droite entre les deux pavillons d'angle est une vaste terrasse d'où la vue s'étend sur les jardins et pièces d'eau. Au fond de la cour, un corps avancé à quatre étages et surmonté d'un fronton. Il est encadré de deux ailes du logis principal le reliant aux pavillons d'angle. La cour est fermée en façade par un porche et précédée d'une avant cour. Derrière les bâtiments de gauche de l'avant cour se trouvaient les locaux de la basse-cour qui comprenaient les habitations du personnel et les écuries. Une annexe de trois corps de bâtiment en "U", nommée la Bergerie, fut construite pour acceuillir les visiteurs. La Bergerie a été démolie en 1969. En 1744, fut établi, dans le parc, un petit pavillon appelé la Figuerie où le duc se retirait pour travailler.

Les communs qui ont remplacés la basse-cour sont constitués d'un important corps en pierre dont les ailes se terminent par de beaux pavillons carrés destinés à l'habitation. Ils sont toujours habités et bien entretenus. Cette belle construction renferme toujours l'ancienne salle dite de "laiterie", revêtue de marbre gris. Le château est entouré de fosses en pierre de taille.
Une autre construction importante existait à l'extrémité sud du domaine. Elle s'appelait la Ménagerie et nous la connaissons sous le nom de Ferme de Mognevillette. Plusieurs de ses bâtiments se retrouvent dans la ferme actuelle. Elle était reliée au château par une allée de quatre rangées d'arbres qui était dans l'axe du château.
La renommé du domaine était basée sur l'emploi d'une grande quantité d'eau fournie par la Béronnelle et la Brêche qui avait été détournée pour alimenter les réservoirs. L réservoir principal pouvait contenir plus de 2000 m3. Son emplacement est toujours marqué au lieu-dit le "grenier à neige". Les jardins avaient une superficie de 55 ha. Avec le Grand-Pré et les partie boisées, l'ensemble représentait environ 100 ha. Une rareté était les 22 cascades à trois marchepieds, comportant des coquilles de marbre gris-rose, dont une seule a été conservée dans une propriété privée à Rantigny. Les statues, colonnes, fabriques, stèles ont disparues vers 1792-1800.
Un plan du château de Liancourt de 1654, dû à Henri Mauperche, présente une légende en 44 points d'où sont extraient:

avenue du côté de Clermont, sur la Béronnelle.
avenue du côté de Paris.
anticour
cour du château.
grand parterre où est une fontaine qui jette de 11,80 m à 16,50m de haut.
parterre à fleurs où est l'orangerie et une fontaine qui jette de 10 m à 11,50 m de haut.
parterre des cascades où est une fontaine qui fait une nappe d'eau ronde avec un demi lobe au dessus portant environ 60 pouces d'eau.
22 rangées de cascades de 3 nappes d'eau chacune avec autant de jets d'eau dessus qui bordent le jardin.
parterre de gazon au dessus desdites cascades.
fontaine du milieu dudit jardin où est un rocher couvert d'eau avec 12 autre jets dans le même bassin, le tout portant environ 180 pouces d'eau.
chandelliers d'eau portant environ chacun 16 pouces d'eau, aux 4 coins du jardin.
petits cabinets d'arbres toujours verts.
bois.
fruitiers.
figures entourées de bois toujours verts.
place entourée d'arcades et portes de plans toujours verts.
carré d'eau entourée d'allées et d'arbres taillés au milieu duquel il y a un cabinet de verdure couvert en tonnelles, avec 12 arcades au milieu, dans lesquelles il y a un jet d'eau à chacunes aux quatre entrées.
grand potager.
étoile de petites allées et de cabinets avec un pré au milieu et une fontaine.
pré entouré d'une allée.
pré entouré d'eau et d'une allée couverte avec 7 jets d'eau forts grands et forts gros.
ormeaux en terrasse avec un pré au-dessous entouré d'eau de trois côtés suivant la même figure avec 25 jets d'eau dedans et des tonnelles de verdure avec des arcades autour et au milieu du pré est une fontaine faite comme un pavillon d'eau de 4,30 m de diamètre et 4,60 m de haut couverte de nappes d'eau.
labyrinthe de palissade d'épine blanche avec un cabinet au milieu.
canal bordé d'une allée et d'une palissade des deux côtés et au bout un cabinet de verdure en terrasse bordé de 17 jets d'eau du côté du canal, avec une nappe d'eau au dessous de 6,30 m de long.
ovalle d'eau avec un jet d'eau, entouré d'arbres taillés en portiques et des cabinets autour.
salle de verdure entourée de palissades taillées en fenêtre avec une allée et des cabinets autour. Dans la salle sont 5 fontaines avec des rigoles d'eau taillées dans la pierre.
plusieurs cabinets dont 3 avec des fontaines. L'une d'elles est comme un grand verre d'eau au milieu d'une table.
vivier entouré d'arbres.
grand pré de 4 ha environ.
canaux à double rang près du grand pré (29).
allées à 3 rangs entre les canaux, lesquels ont environ 700 m de long.
petit château entouré de jardins à fruits et de canaux plein d'eau (Cauffry).
ménagerie du bout du parc (Mognevillette).
hôpitaux.
regards.
moulin à vent au-dessus du vignoble de Liancourt.

En outre il y avait de nombreux canaux: le canal Noir, le canal de l'Escot après le Grand Parterre, se terminant à chaque bout par une construction ornementée où se produisait l'écho, le canal de Mélusine.
En 1754, fut mis en place une vasque en marbre de Carrare, octogonale de 4 m de diamètre, oeuvre du sculpteur italien Pace Gaggini. Elle est maintenant au château de La Rochefoucauld en Charente.

Louis XIV y vint au moins à 8 reprises à partir de 1646. Le château fut occupé par le duc de Liancourt jusqu'à son exil en 1792. Durant son exil, il fut occupé par des réquisitionnaires, puis par 360 prisonniers politiques et enfin par les 600 élèves de l'école de la Montagne. En mauvais état au retour du duc en 1803, celui-ci décida de ne conserver que l'aile gauche et les communs et fit démolir le reste. En 1860, les bâtiments et terrains de la rue du Vieux-Château furent vendus à Philippe Latour. En 1864, le duc François Emilien fit élever en souvenir du duc une pyramide à l'emplacement d'un pavillon où le disparu aimait se retirer. Ce monument est demeuré parmi les habitations de cette partie du domaine qui constitue aujourd'hui le quartier des Ducs. En même temps, il faisait édifier la chapelle située dans le parc en remplacement de la pierre tombale sous laquelle reposait son grand père, le duc de Liancourt. Ayant quitté Liancourt en 1876, les La Rochefoucauld louèrent en 1902, la totalité du domaine à l'école de l'Ile de France. En 1919, le domaine était acheté par la société anglaise des tracteurs Austin. En 1922, à la suite de l'incendie de son usine, G.Floquet aménage les anciens communs en manufactures de chaussures et fait démolir ce qui reste du château.

Le Château LATOUR
Philippe Imbart Latour acquis en 1863, le Parterre Anglais. Des propriétaires voisins lui cédèrent diverses parcelles. Dans cette propriété, il fait édifier son château en 1865. Cet important bâtiment de pierre et brique, réalisé sur pilotis est agrémenté d'un avant corps et de deux ailes. Le parc conserve les dispositions du jardin anglais. Il est agrémenté de "fabriques", bassins et pièces d'eau alimentées par l'ancienne fontaine Nicolas Fourrier, que l'on disait être une fontaine de jouvence. Un obélisque a été dressé dans le parc à la mémoire du général Desaix. La propriété fut cédé en 1930, à la Renaissance Sanitaire. Trois grands bâtiments, une pouponnière, des écoles, salle de gymnastique et solarium furent construits. Ce préventorium était conçu pour 1000 enfants. Il fut occupé successivement par un parc d'artillerie de l'armée française, par l'armée allemande, par une colonie d'enfants et par des vieillards de l'Oise. Depuis 1947, le ministère de la Justice a fait installer en ce domaine, qu'il n'a d'ailleurs acquis qu'en 1965, un établissement pénitencière.

C'est une ancienne propriété privée, construite vers 1840 par la famille Gromard-Nicolle. Ce bâtiment public a été inauguré en 1905. L'ancienne mairie, située en bas de la rue des Arts et construite en 1836 a été détruite.
Le 17 juillet 1921 fut inauguré le monument érigé en souvenir des victimes du conflit mondiale de 14-18. Il est placé sur la pelouse devant l'Hôtel de Ville.

La statue en bronze de 2,60 m de haut, édifiée sur la place centrale a été inaugurée le 6 octobre 1861. Ayant été enlevée pendant la dernière guerre, elle fut replacée sur son socle, en une reproduction parfaite, le 24 juin 1951. Le duc y est représenté en costume de pair de France. Elle est l'oeuvre du sculpteur Maindron.

A 200 mètres de la ferme de la Montagne, la société des ingénieurs des Arts et Métiers a placé en 1882, un monument de la reconnaissance, denommé la Colonne. C'est une pyramide portant blasons et le nom des neuf écoles créées. Liancourt, Paris, Aix, Compiègne, Lille, Angers, Beaupréau, Cluny, Châlons. Seul Bordeaux-Talence créée en 1964 n'y figure pas.

La plus ancienne maison actuelle date du XVeme. Elle est située au numéro 6 de la rue Victor-Hugo. Le bâtiment au fond de la cour a appartenu longtemps à une hostellerie à l'enseigne de la fleur de lys. On y dégustait un vin : le Junglar.

L'avenue Albert Ier a été denommé ainsi en 1934 à la demande des anciens Combattants de 14-18, après la mort tragique du grand roi des Belges. Elle fut auparavant: chemin de Paris, allée d'Ormes, route de Clermont, avenue de la Gare.

La place de la République, crée en 1865 sur les anciens près communaux, s'appelait place du Jeu de Paume jusqu'en 1904. Elle est bordée de maisons ouvrières proches des anciennes usines Bajac. Elle acceuille la fête foraine.

La place La Rochefoucaud s'appelait place du Marché depuis qu'une décision royale de 1673 avait créé ce marché. Elle a pris le nom actuel lors de l'inauguration de la statue du duc de Liancourt en 1861. Mais avant la Révolution, elle n'occupait que l'emplacement où se trouve la statue. Sur l'autre partie, la plus grande, était la recette seigneuriale dont le jardin s'étendait jusqu'à la rue du Vieux Château.

La rue Pasteur s'appelait rue du Hamel jusqu'en 1904.

La rue Pasquier, depuis 1944, fut rue de Mogneville, puis de Creil. Elle avait été rue Jean Macé à partir de 1904.

La place de l'Eglise devint place André Maginot en 1932. La rue Edmond Jolidon porte le nom d'un ancien maire. La rue Albert Bunelle célébre une victime locale de la résistance.

La rue de Compiègne, percée sous la IIème république pour faciliter la montée des attelages vers le plateau en évitant la rue des Arts et Métiers trop dangereuse, s'est ensuite appelée rue Etienne Dolet, puis rue du Général Leclerc en 1947.