CHATEAU DES DUCS DE VALOIS

Il représente un exemple de l'architecture civile des XIIe et XIIIeme siècles. Après avoir servi au XVIIIeme aux Etats Généraux du Valois, le château fut vendu comme bien national à la Révolution et racheté par la ville en 1828. Cette demeure fut celle de Blanche de Castille, Saint-Louis, Philippe IV le Bel, Charles VII, Louise de Savoie et François Ier. Marguerite de Valois et Henri IV firent des restaurations dont la porte d'entrée conserve les clous avec leurs initiales. Des constructions, il ne reste que la chapelle St-Aubin, un grand corps de logis du XIIIème et la tour du Valois.
Le musée de l'Archerie et le musée d'Art Sacré sont installés dans le château. Ouverture d'avril à octobre, de 14h30 à 18h30, tous les jours sauf mardi.
Rue Gustave Chopinet. Tél: 03 44 59 21 97.

MUSEE DE L'ART SACRE

Créé en 1973 par Pierrette Scart, le musée d'Art Sacré est l'aboutissement d'une expérience originale de sauvegarde et de protection du patrimoine religieux des églises des cantons de Crépy-en-Valois, Betz et Nanteuil-le-Haudouin.

Les quelques 150 statues regroupées et présentées demeurent la propriété des communes d'où elles proviennent, le Musée en assurant la protection et la restauration.

Formant un vaste panorama de la statuaire en bois ou en polychrome du XIIIe au XIXe siècle, cet ensemble - dont plusieurs pièces classées Monuments Historiques sont d'authentiques chefs-d'oeuvre - permet également de redécouvrir l'art religieux par ses traditions les plus anciennes.
Site web: Musée de l'Art sacré

 

 

LE MUSEE DE L'ARCHERIE

L'archerie moderne a évolué. Chaque compagnie est organisée en hiérarchie. Le Capitaine est le plus haut gradé, il est épaulé de plusieurs officiers. Plusieurs compagnies d'élite sont aujourd'hui reconnues dans l'Oise, chacune possédant sa couleur, ses armes et sa devise. La compagnie de Crépy s'appelle les "Cochons". Les autres compagnies de l'Oise sont les "Dormeurs" de Compiègne, les "Oies" de Creil, les "Soupiers" de Pont-Sainte-Maxence.

Musée créé en 1949 par Roger Scart et installé dans le château des Ducs de Valois. Le visiteur y découvrira l'évolution du tir à l'arc, la grande tradition des compagnies d'archerie, les vases fleuris et décorés à l'effigie de Saint Sébastien patron des archers, qui sont portés par les jeunes filles lors de fêtes des Bouquets Provinciaux, les drapeaux, les cibles enluminées et les oiseaux qui servent à élire le roi de l'année.

Le Musée conserve une très belle collection de statues de Saint Sébastien et une très importante collection d'arcs et d'arbalètes d'Extrême-Orient, d'Afrique, de Perse, ainsi qu'une arbalète allemande du XVe siècle.
Ouvert du 3eme dimanche de mars au 11 novembre, tous les jours sauf le mardi de 10h à 12h et de 14h à 18h. Rue Gustave Chopinet. Tél : 03.44.59.21.97. Site web: Musée de l'Archerie

L'ABBAYE SAINT ARNOUL

L'abbaye domine la confluence de deux petites vallées à l'extrêmité de la ville.
Les bâtiments comprennent une galerie de cloître, la salle capitulaire, le parloir, le chauffoir et un important réseau de galeries souterraines.
L'ensemble, fondé au XIe siècle par Gauthier le Blanc, comte de Valois, devint un prieuré dépendant de Cluny en 1077. Détruite par les anglais en 1431, il ne reste que 10 moines au XVIIIème. Elle est vendue comme bien national en 1797 et sert d'institution pour jeunes garçons jusqu'en 1883. Les travaux de fouilles sont commencés depuis 1964. Aujourd'hui, les salles sont en grande partie restaurées et le réseau souterrain reconstitué.

 

 

L'EGLISE SAINT DENIS

 

Situé en face de l'abbaye Saint Arnould, elle date des XI et XIIeme siècle et reconstruite au XVIeme. C'est aujourd'hui l'unique église paroissiale depuis 1802. Elle était certainement la chapelle du château de Gauthier le Blanc du XIéme. Un document de 1162 comporte la mention de Saint-Denis. Vendue comme bien national en 1792, elle sert de magasin à fourrage. Elle est rendue au culte en 1802. La façade avec sa rosace a été entièrement reprise en 1844 et le clocher reconstruit en 1852. Les vitraux du choeur sont de M.Courageux et datent de 1998 et 2003.

 

 

 

L'EGLISE SAINT THOMAS

 

Restes de l'église collégiale Saint Thomas de Cantorbery avec sa fléche du XVIeme. Construite au XIIeme par Philippe d'Alsace, elle fut dédiée en 1182 à saint Thomas Becket, archevêque de Cantorbery, martyr assassiné sur les marches de l'autel de sa cathédrale de Canterbury. La tour de l'église a servi d'observatoire aux Anglais lors du siège de la ville en 1432. Restaurée en 1470, l'édifice désafecté à la Révolution fut racheté par un entrepreneur, en partie démantelée. Etienne-Marie de la Hante en fit don à la ville en 1832 après l'avoir racheté aux démolisseurs.
Un square a été aménagé sur la nef de l'ancienne église, où se trouve le monument aux Morts sculpté par Albert Bartholomé.
Photos

 

 

EGLISE BIENHEUREUSE MERE TERESA

Inaugurée le 5 septembre 2009, la nouvelle chapelle de Crépy est située dns le quartier sud dépourvu auparavant de lieu de culte. En 2010, un induit du Saint-Siège permit de la dédicacer à mère Teresa. Elle a donc pour titre: Bienheureuse-Teresa de Calcutta, vierge.
Avec ses salles de réunions évolutives, le bâtiment aux murs de pierres du Valois offre de multiples possibilités d'acceuil. La décoration contemporaine de la nef, au plafond acoustique en forme de vague symbolise la toge de mère Teresa. Quatre soeurs de Notre-Dame du Sacré-Coeur sont présentes sur place.

EGLISE SAINT LAZARE

EGLISE SAINT AUBIN

SAINT MARTIN

Eglise située au hameau de Bouillant.

EGLISE SAINT GERMAIN

Eglise située au hameau de Bouillant.

LES VIEILLES DEMEURES DE CREPY

• Au 3 place St-Arnoul, La Corandon, du milieu du XVIème, elle possède une tourelle polygonale coiffée d'un lanterneau Renaissance et abrite l'hôtel d'administration.
• En débouchant sur la place Gambetta, plantée de tilleuls, on peut admirer de belles maisons comme la maison de la Rose au numéro 11. Construite en 1537 sur une cave voûtée du XIVeme. Au numéro 15, la maison des Quatre Saisons, où l'on peut observer les macarons des fenêtres qui représentent le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. La plus ancienne maison est au N°8, elle date du XIIIème.
• L'Hôtel d'Orléans, situé 17 rue Jeanne d'Arc, a été restauré au XVème pour Marie de Clèves et Charles d'Orléans. La légende veut que Jeanne d'Arc y ait passé sa dernière nuit de liberté avant d'être capturée à Compiègne en 1430.
• La maison des Quatre Eléments du 7 rue de la Cloche a appartenue à Pierre Randon, sculpteur des bâtiments du Roi. Les mascarons des fenêtres symbolisent l'eau, le feu , la terre et le vent. Sur l'angle gauche figure le numéro 323, reste de l'ancienne numérotation globale pour toute la ville adoptée avant 1836.
• Au 13 rue Cardin, la maison Saint-Joseph, construite en 1649 par Pierre de la Granche, procureur du roi, a servie de décor pour deux films en 1975 et 1989.
• La maison de la Belle Image, avec tourelle ronde à poivrière du XVème, fut la demeure de l'aumônier personnel de Napoléon III.
• Les Caves: Elles forment un réseau souterrain continu qui se poursuit par des carrières et constitue une réplique du vieux quartier. L'ensemble des maisons de la rue Thiers, de la rue Nationale et la place Gambetta possède une cave, dont l'architecture gothique, sur croisées d'ogives, est parfois antérieure aux maisons elles-mêmes.

LES REMPARTS

En descendant par la Porte Sainte-Agathe, on accède au pied des fortifications qui épousent les escarpements naturels du terrain. De ce côté, elles sont retées intactes, par contre elles ont progressivement disparues à l'Est depuis la fin du XVIIème. A la Porte de Compiègne, aussi appelée Porte des Pourceaux en référence au marché de porcs célèbre au Moyen Age, les huit tours ont été démolies. En 1814, la Porte du Paon fut supprimée. Au XVIIIème, fut ajoutées des portes décoratives, telle la Porte de Paris, construite en 1758, qui comportait deux pylônes sculptés par Randon.

LE CHATEAU DE GERESMES

 

 

Fondé dans le dernier quart du Xeme siécle, puis rebâti au XIIeme, il ne reste plus du château que le donjon remanié au XIV et XVeme.

 

 

 

 

 

LA PLACE GAMBETTA

Cette place était autrefois divisée en deux parties. La place du Pilori, côté rue Jeanne d'Arc, et la place de la Croix au Bourg qui marquait l'entrée du château. Entre les deux étaient installés la halle, les prisons royales et le beffroi, démoli en 1748. En 1778, la prison est transférée dasn les sous-sol du château. A l'emplacement, on établit une promenade plantée d'arbre. Au XIXème, la place fut baptisée place de la Hante, nom d'un ancien maire.